Être soi-même et rester dans le flow, ça s’entretient !
Être soi-même et rester dans le flow, ça s’entretient !

Être soi-même et rester dans le flow, ça s’entretient !

Salut les p’tits potes (cette expression me vient très souvent en tête et généralement je me censure… Mais là si je veux être 100% authentique, faut que j’assume! Enfin, non pas « il faut », c’est juste que je l’ai décidé).

Alors est-ce que je n’aurais pas eu une grosse chute de flow depuis le lancement de ma page dimanche passé ? Et ben si ! Parce que mes peurs ont décidé de venir me rendre une petite visite en début de semaine. Elles sont venues faire toc toc à la jolie porte toute pleine de belles dorures mais avec une serrure encore un peu fragile. Et c’est bien connu, c’est toujours les serruriers les plus mal chaussés… Ah ben non, rien à voir, c’est juste le signe que le flow ça s’entretient !

Bon déjà, le flow c’est quoi ? C’est ce moment où l’inspiration nous traverse, où on se sent aligné(e), où l’intuition peut s’exprimer pleinement. Et si on l’écoute et qu’on agit en conséquences, les choses se passent de manière juste et fluide, simple et sans effort. En gros, c’est le moment où la voie est libre pour que notre âme puisse s’exprimer.

Et pour être dans le flow alors ?
Et bien ça demande un entretien régulier, un peu comme se laver tiens (sauf que se laver, tous les jours, ça serait pas forcément une bonne chose… Mais ça c’est une autre histoire). Et on fait ça toute sa vie, oui oui oui. Parce qu’on a vite fait de se saloper, et parfois même sans s’en rendre compte si on regarde ailleurs.
La clé ? Ça passe par 3 ingrédients : honnêteté, engagement et foi.
– L’honnêteté de se regarder en face et accepter de mettre le doigt sur ce qui ne correspond pas à ses aspirations profondes (les émotions et le ressenti sont un excellent guide, vous l’avez déjà remarqué non ?!).
– L’engagement d’aller vers ce qui fait vraiment sens pour soi (c’est à dire le décider et agir en conséquence, même si ça peut être très inconfortable. By the way il n’y a que vous qui puissiez prendre cette décision, personne ne le fera pour vous.
– Et surtout, garder la foi dans la Vie (elle est magique quand on y croit) et dans sa puissance personnelle (parce que, comme le disait Marianne Williamson, c’est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus…).

Alors il y a une astuce pour permettre tout ça : se centrer !
Et ça veut dire quoi concrètement ?

Ben déjà, mettre son critique en sourdine. Je parle de cette petite voix qui vient vous juger à la moindre occasion, celle qui vous dit par exemple : « t’es nul(le) », « t’y arriveras pas » ou encore « c’est bien la preuve que… » (sur un truc qui objectivement n’a pas de lien de cause à effet avec ce que vous vivez mais sur le moment ça vous paraît évident que si). Alors je vous préviens tout de suite (mais vous le savez déjà), cette étape de gestion de votre critique peut revenir de manière répétitive au cours du processus, mais rassurez vous, c’est comme pour tout, c’est une question d’entraînement. Pour ce faire, vous pouvez par exemple lui dire à voix haute (oui oui, il vous entend, tout comme vous l’entendez, y’a pas de raison) : « je sais que tu fais ça pour mon bien mais là s’il te plait j’ai besoin que tu me laisses 10-20-30 minutes de répit » (adaptez le temps en fonction de votre entraînement). Parce que oui, en bon gardien qu’il est, il fait ça pour votre bien votre critique, pour vous protéger de toutes vos peurs (héritées ou acquises, soit dit en passant). Mais il ne sait pas (encore) que l’amour de vous même est plus fort que n’importe quelle autre protection !

Ensuite, ça veut dire s’autoriser un moment avec soi même. Prendre le temps de créer une bulle autour de soi pour se permettre d’entrer en soi et d’accéder à ses réponses propres. Autrement dit, passer d’une attention portée à l’extérieur de soi à ce qui se passe à l’intérieur (belle sortie de zone de confort, parce qu’on nous apprend surtout à faire l’inverse depuis qu’on est tout petit…).

Aaaargh, levée de bouclier potentielle : culpabilité, tri de comparaison, doute en vos capacités, impatience,… Heureusement, chacun est doté d’un outil hyper puissant, j’ai nommé… Tadaaaam… La respiration ! Oui, ce truc que tout le monde a depuis la naissance et qui n’a pas besoin de mode d’emploi (mais je vais vous en donner un quand même, que je vais appeler le 5-3-8, un exemple parmi d’autres) :
– Asseyez-vous confortablement et fermez les yeux (ou pas, mais dans tous les cas, posez vous) ;
– Inspirez lentement par le nez en comptant jusqu’à 5 (gonflez d’abord votre ventre, un peu comme un ballon, puis votre poitrine);
– Retenez votre souffle et comptez lentement jusqu’à 3;
– Expirez lentement par la bouche en comptant jusqu’à 8 (parce que 5+3=8), jusqu’à vider complètement vos poumons (et sentir les tensions qui se relâchent);
– Recommencez entre 3 et 5 fois ;
– Ensuite restez posé(e) quelques minutes (pas forcément 8) et écoutez ce qui se passe à l’intérieur (en respirant normalement, pas de blague hein).
Pendant toute l’expérience, maintenez votre attention sur votre respiration et laisser passer les éventuelles pensées sans les retenir (et sans les juger !). Je dis « éventuelles » parce que certaines personnes ne savent pas compter et penser en même temps, et c’est très bien comme ça !

A noter qu’un petit cocktail de fleurs de Bach (merveilles des merveilles pour un rééquilibrage des émotions dans le respect le plus profond de l’être) pourrait aider en fonction des émotions qui s’agitent durant cet exercice de centrage.
Une petite sélection au passage (je fais bref ici avec les principales qui me viennent à l’esprit pour la problématique évoquée et en restant dans les grandes lignes) : Pine pour la culpabilité, Larch pour le manque de confiance dans ses capacités et la comparaison avec d’autres jugés plus compétents, Impatiens pour l’impatience (faut pas toujours chercher midi à quatorze heure), Walnut pour l’hypersensibilité à l’influence de ceux qui nous entourent et White Chestnut pour les pensées obsédantes (aussi appelées « la trottinette mentale »).

Pour aller plus loin dans le recentrage, il y a plein de techniques facilement trouvables sur le net dans le domaine de l’ancrage énergétique et de la méditation de pleine conscience (la méditation de l’arbre, avec ses racines qui rejoignent le centre de la terre et ses branches qui s’étendent vers l’univers est un grand classique).
En ce qui me concerne, j’ai découvert récemment que j’ai besoin de mouvement et de spontanéité. Retrouver mon centre et mon alignement passe par des exercices de yoga (j’effleure le domaine avec quelques exercices qui me parlent et que je pratique le matin au réveil et le soir au coucher) et par de la danse libre (oui, je danse toute seule dans mon salon et ça me fait un bien fou !). Ca pourrait aussi passer par la méditation active (par exemple la méditation dynamique d’Osho) ou encore par le sport (mais ça je ne peux pas trop vous en parler, je ne suis pas légitime dans ce domaine). Et cætera, en fonction des besoins de chacun (parce que c’est bien de ça dont il s’agit, identifier de quoi vous avez besoin).

En résumé, le recentrage passe par toute activité qui vous permet d’être bien dans votre corps, de vous vider la tête et d’ouvrir votre respiration (j’insiste sur ce dernier point, parce que faire toutes les activités citées ci-dessus en respirant de manière anarchique ça le fait beaucoup moins).

Alors si au début vous avez besoin d’accompagnement, no stress, c’est pour ça qu’il y a des cours et des coachs. Et puis rappelez vous qu’une habitude, ça prend minimum 21 jours de pratique quotidienne pour s’ancrer.

Et vous, qu’est ce qui vous permet de vous mettre à l’écoute de vous même ?
Quels sont les obstacles que vous rencontrez et comment y répondez vous ?

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