Il n’y a pas d’ombre sans lumière ni de lumière sans ombre…
Il n’y a pas d’ombre sans lumière ni de lumière sans ombre…

Il n’y a pas d’ombre sans lumière ni de lumière sans ombre…

Il y a peu, je vous ai parlé des forces qui sont cachées derrière nos pseudo défauts. Ben oui, parce qu’il n’y a pas d’ombre sans lumière ! Le truc qui peut s’avérer fort utile pour accepter certaines parties de nous qui nous déplaisent de prime abord.

Mais ça va aussi dans l’autre sens : il n’y a pas de lumière sans ombre.. Et ça peut être carrément salvateur également ! Et d’ailleurs je vais vous partager une anecdote qui l’illustre.

Parce que oui, il n’y a pas d’ombre sans lumière ni de lumière sans ombre. Ce n’est pas l’un OU l’autre. C’est l’un ET l’autre en même temps. Les deux sont là ENSEMBLE, et c’est très bien comme ça. D’ailleurs refuser l’un, c’est refuser l’autre (et inversement).

Alors cette anecdote la voici, avec une petite intro en auto-complimentation :

Une de mes plus grandes qualités, une pour laquelle je m’aime tout particulièrement (parce que oui, je m’aime), c’est cette capacité que j’ai de ne pas juger les gens. Je suis convaincue de cette capacité, parce que je la vis réellement et je la ressens de l’intérieur ! Mais malgré tout, j’avais jusqu’il y a peu un sentiment d’imposture demi inconscient (ou demi conscient, je sais pas trop). Comme un truc qui clochait…

Il y a quelque semaines, à l’occasion d’une réunion, une des personnes de l’assemblée réagissait sur la plupart des propos qui étaient émis par les autres participants. Le truc, c’est que le principe de la réunion était d’écouter et d’accueillir les propos, et clairement de ne pas donner de conseils ou d’avis. Au bout de pas très longtemps, ça a commencé à me taper sévère sur les nerfs et je me suis rendue compte que j’étais carrément en train de juger cette personne.. Ca m’a choqué! Mouaaa, modèle de non jugement, je serais en train de juger cette personne ? Meuh nooon, pas du tout, je ne suis pas en train de juger, d’ailleurs c’est totalement justifié d’être énervée par cette pénible personne… Et puis j’ai stoppé net mon moteur à excuses (ben ouais, un peu d’honnêteté intellectuelle quand même), et j’ai accepté. J’ai accepté que oui, là, à cet instant, j’étais carrément dans le jugement.

J’aurais pu m’en vouloir, me dire que c’était très mal de juger, que je n’étais pas une belle personne… Et vous savez quoi ? À part peut être satisfaire mon gardien judéo-chrétien, ça ne m’aurait servi à rien du tout!

Alors comme je n’ai pas laissé mon mental partir sur la voie de la justification et tout ça (aucune utilité une fois que les faits étaient acceptés), j’ai eu la présence d’esprit de prendre du Beech (merveilleuse fleur de Bach qui nous ramène à la tolérance lorsque nous sommes dans le jugement). Et ça m’a fait un bien fou de prendre cette fleur ! Déjà ça a apaisé mes émotions en peu de temps et que du coup j’ai retrouvé mon non jugement pour le reste de la journée. Et puis le plus incroyable, c’est que quelque chose en moi s’est apaisé immédiatement… je me suis sentie complète !!

Ben ouais, c’est là que j’ai pris pleinement conscience du sentiment d’imposture que j’avais jusque là. Quelque chose en moi me disait « c’est louche de ne jamais juger les gens ». C’est louche parce que humainement ça n’est pas possible. Parce que les gens sont le miroir de qui nous sommes, et qu’à moins d’être Bouddha, il y a de fortes chances qu’ils nous renvoient des choses avec lesquelles nous ne sommes pas encore raccord (ou aligné). Et donc accepter cette partie de moi jugeante par moment m’a permis de me sentir complète et du coup légitime dans ma capacité de non jugement. Elle est pas belle la vie ?!

Et vous, quel est ce « défaut » qui exauste une de vos qualités particulière ?

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