Et toi, est ce que tu prends des décisions ?
Et toi, est ce que tu prends des décisions ?

Et toi, est ce que tu prends des décisions ?

Je me suis rendue compte que ça fait quelques semaines que j’ai du mal à prendre des décisions par rapport à ce que je veux faire de ma vie. J’en prends mais c’est comme si je tournais autour du pot lorsque je m’approche de ce que je veux vraiment. Dès que je me dis que c’est le moment de décider de ce que je veux concrètement c’est le flou complet. Dès que je me dis que je vais méditer pour définir vers où je veux aller je ne sais plus ce qui compte pour moi et mon cerveau part en vrille.

Il y a certainement un beau gardien derrière tout ça. Celui qui me protège du changement. Celui qui me maintient dans mon univers connu, rassurant. Alors c’est comme un combat à l’intérieur, entre mes aspirations et ma zone de confort.

En fait je sais que prendre une (vraie) décision a des conséquences. Prendre une (vraie) décision c’est un engagement envers soi même. C’est s’affirmer, affirmer qui on est. C’est prendre sa responsabilité. Prendre une décision c’est une force motrice incroyable (peu importe ce qu’on décide, pourvu que ça soit juste au moment où on pose la décision). Prendre une décision, c’est récupérer son pouvoir créateur.

En gros, prendre une décision en conscience c’est le pied et ça ouvre plein de portes. Mais alors vindju pourquoi c’est si difficile ?
Parce que quand je me pose vraiment la question de ce que je veux, quand je suis honnête avec moi, je sais que ce que je veux va bouleverser mon environnement. A un moment où un autre les choses vont changer. Bon ok, ça tombe bien parce que les choses changent tout le temps (ben ouais faut dire que c’est carrément le fondement de la vie). Mais là c’est comme si je pressentais que le changement qui se prépare est plus profond… (Je veux dire plus profond que les changements auxquels je suis habituée, pas plus profond que la vie hein).

Parce que changer c’est faire des deuils. Faire le deuil de qui je ne suis plus, de qui je ne suis pas, de qui je n’ai jamais été, de qui je ne serai pas, de qui je ne veux plus être (parce que ce n’était pas vraiment moi).
En fait, changer, c’est rester la même mais en plus vrai. C’est me connaître mieux, c’est accepter qui je suis et le montrer. C’est prendre la décision de ne plus faire de concessions par rapport à ce qui est important pour moi. C’est prendre la décision de ne plus me déplaire au risque de déplaire aux autres. C’est accepter que je suis ma propre référence et que je sais mieux que quiconque ce qui est juste pour moi. C’est accepter que d’autres prennent un autre chemin. C’est accepter de parfois être son unique lumière. C’est accepter de dire merde aux gens qui te disent que tu es une putain d’égoïste (et même qu’en aillant accepté ce qui précède ce sera un « merde » serein, parce que au fond tu ressens que c’est juste).

Alors je ne te dis pas d’envoyer balader tout le monde dès que ça n’est pas comme tu le veux (ça risque de ne pas te respecter, en plus de ne pas respecter les autres). Au contraire je t’invite à prendre le temps d’identifier ce que tu ressens et ce qui est important pour toi. Je t’invite à accepter ce dont tu as besoin. Je t’invite à oser exprimer tes besoins et à poser des demandes claires. Et je m’invite à le faire par la même occasion ! Parce que c’est une attention de chaque instant.

Et puis aussi, j’ai envie de te demander à toi :
Qu’est ce que tu ne décides pas aujourd’hui de peur de voir ta zone de confort ébranlée ?
Qu’est ce que tu ne décides pas aujourd’hui de peur de déplaire à ton entourage ?
Et enfin, quelle décision peux-tu prendre aujourd’hui pour ne pas te déplaire à toi même ?

Much love (ouais parfois j’ai des trucs un peu kitsch qui me viennent comme ça, j’aime bien).

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