T’es plus qu’une partie de toi
T’es plus qu’une partie de toi

T’es plus qu’une partie de toi

Hier matin, j’ai fait l’expérience d’un dialogue avec différentes parties de moi. Enfin, j’ai surtout discuté avec la partie de moi qui voulait pas bosser et qui avait besoin de prendre du temps pour se faire du bien (profiter de son dimanche quoi).

Au début, j’avais l’impression que c’était moi toute entière qui avait les nerfs de devoir passer une bonne partie de ma journée à finaliser un big rapport. Du coup ça me paraissait insurmontable. Surtout qu’il était à peine 5h du mat et que mon énergie était à la hauteur de mon humeur…

Je ressentais donc les tensions liées aux pensées de cette partie de moi lorsque j’ai eu un flash de lucidité (oui y’a des trucs qui se passent parfois que t’as juste à saisir au passage). Je me suis rendue compte que j’étais pas obligée de m’identifier à cette part de moi qui refusait l’obligation de bosser !

L’effet de pas m’identifier à été immédiat : c’est comme si j’avais refermé le robinet par lequel mon énergie se faisait la malle. Et surtout, ça m’a permis d’écouter ce que cette partie de moi avait à me raconter sans me prendre encore plus le chou.

Je l’ai écoutée sans chercher à la faire taire, sans chercher à la contrôler. Et le turc que j’adore, c’est que dans la foulée j’ai eu accès à la partie de moi qui aime finaliser les choses, amener de la clarté, synthétiser, simplifier. Bref, celle qui était prête à se mettre au turbin. Et j’ai pas oublié le besoin de la première d’avoir du temps pour se faire du bien.

Résultat, j’ai bossé une bonne partie de ma journée en étant satisfaite de ce que j’étais en train de créer ET je me suis octroyé des moments de liberté dont une balade en famille dans un parc naturel que c’était top de se retrouver au grand air à se marrer avec le nez, les doigts et les pieds gelés, et puis de plonger sous ma couette pour récupérer et me réchauffer !

Bref, je constate que même les obligations c’est pas obligé de les vivre avec un gros sac à dos plein de cailloux dedans.

Et puis aussi quand t’écoutes les parties de toi qui te font ch… sans vouloir les changer et sans chercher un résultat et ben ça donne que tu peux entendre leurs besoins (les tiens). Et puis ça te permets de te reconnecter aux autres parts de toi et d’accéder à leurs ressources (les tiennes). Et du coup les solutions arrivent d’elles même !

Comme quoi ça vaut peut être pas la peine d’essayer de contrôler sa vie et ses pensées, mais juste les vivre pour ce qu’elles sont.

Et toi, c’est quelle partie de toi que tu gagnerais à écouter ?

Much love

Julie

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