La vie est belle, maintenant !
La vie est belle, maintenant !

La vie est belle, maintenant !

Aujourd’hui j’ai envie de te dire que la vie est belle, là, maintenant !

Je ne te dis pas que tout est rose et facile.
Je ne te dis pas que ce que tu ressens est forcément agréable.
Je ne te dis pas que tu vis ta vie rêvée (cela dit c’est peut être le cas).
Je te dis juste que malgré les difficultés que tu rencontres, la vie est belle, MAINTENANT !

Bon, j’te rassure, je ne suis pas passée brusquement au pays des Bisounours. Mais je suis remplie de gratitude pour les moments que je vis. Pour les personnes qui m’entourent. Pour la richesse et l’intensité des moments que je partage.

Pourtant, y’a plein de trucs qui me font chier. Des trucs qui me lourdent dans ma vie. Des gens qui m’énervent, qui me stressent ou qui me fatiguent. Des situations que je voudrais changer et pour lesquelles je n’ai pas forcément de solution dans l’immédiat. Des choses que je vis dont je ne vois pas le sens. Des choses que je vis et que je ne voudrais pas vivre.

Et parfois je suis en lutte contre ça. Ça me bouffe de l’intérieur. Parfois je le sens dans mon corps comme s’il était assailli par un organisme tentaculaire qui rampe dans tous mes membres et dans mon cou et puis se resserre comme un étau qui m’emprisonne.

Alors c’est le moment où j’ai 2 possibilités ! Me raconter des histoires (justifier, interpréter, chercher des causes, chercher des signes, m’en vouloir, me dénigrer, trouver un responsable à ce que je vis, si possible hors de moi), ou vivre ce qu’il y a à vivre.

Vivre ce qu’il y a à vivre !!! Putain, c’est presque trop simple. Mais ouais carrément :

La vie est la solution à la vie !

(Merci Frank Lopvet pour cette formulation)

Du coup, quand je vis des moments de merde, je me suis rendu compte que ce qui me libère, c’est de vivre pleinement le truc, de le regarder en face. Alors je crie, je pleure, je laisse sortir ce qui doit sortir, je ressens ce qui demande à être ressenti. J’écoute ce que cette situation provoque chez moi. C’est parfois intense, mais qu’est ce que ça fait du bien de sentir l’énergie qui circule (ça me libère de cette emprise tentaculaire qui m’étouffe et me paralyse). Et puis c’est tellement libérateur de voir les choses telles qu’elles sont, sans essayer de raconter quelque chose dessus.

Parfois ce qui ressort, c’est qu’il est temps pour moi de clarifier ce que je veux vraiment, de me bouger le cul et d’avancer (ça fait pas toujours plaisir, mais la clarté a ça de bien qu’elle te libère de toute question et que ça facilite le passage à l’action).

Parfois ce qui émerge c’est que j’ai besoin de douceur envers moi-même. Que j’ai besoin de me poser. Que j’ai besoin de déscotcher mon regard de mes objectifs pour revenir ici et maintenant et voir ce que j’ai déjà accompli, arrêter de me mettre la pression, prendre le temps de célébrer, apprécier ce que je suis en train de vivre là maintenant. Et puis amener dès aujourd’hui la sensation de mon objectif accompli et avancer avec cette énergie là plutôt qu’avec l’énergie de « je n’en fais pas assez ». Bref, vivre la vie au lieu de la penser !

Et puis parfois, le résultat de regarder les choses en face c’est de me dire : mais putain Julie, t’es vraiment une connasse !!! Même que parfois ça grince et ça coince encore avant de le reconnaître, parce que mon égo et ben il préférerait avoir raison plutôt que de reconnaître que j’ai agit comme une connasse. Mais depuis que je l’accepte, que je le reconnais et que je l’assume (ici je ne parle pas de dire « je suis une connasse et je vous emmerde », mais plutôt « j’ai été une connasse, je suis désolée »), c’est dingue comme je vis des moments magiques !

Ouais, plus je regarde les choses en face et plus je vis des moments intenses, profonds et pleins d’amour. Des moments qui ont parfois commencé dans la douleur mais qui se sont transformés comme par magie, grâce au fait de se dire les choses telles qu’elles sont, sans masque et de les vivre pleinement (je remercie mon fils au passage, pour ce qu’il m’inspire et me permet, simplement en étant lui-même et en exprimant ce qu’il ressent).

Et toi, dis-moi, qu’est-ce qui t’empêche de voir que la vie est belle, aujourd’hui ? Vas-y, liste les raisons qui te viennent puis regarde si tu te racontes une histoire dessus. Et puis prends le temps de regarder ce qui est déjà magique pour toi ici et maintenant.

Much Love ❤️

 

Julie

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