Souvent je me réveille avec l’impression que j’ai besoin de comprendre quelque chose. Pas juste un petit truc sur moi, non, genre comprendre LE truc qui ferait que la vie serait simple. Du coup ça fait comme si il me manquait quelque chose pour être bien.
Cette sensation hyper frustrante ressemble à quand t’as un truc sur le bout de la langue et que ça veut pas sortir, sauf que c’est comme si c’était coincé à fleur de peau dans tout ton corps. Le truc il te prend en entier et tu sais pas faire autre chose que te laisser emporter par lui et ça génère en moi l’impression d’être incomplète.
Genre la nana qui a juste pas capté un truc évident. Y a de quoi te sentir une merde juste avec ça, et t’énerver quand tu vois des gens qui ont l’air d’avoir tout capté à la vie… Ouais par exemple ces gens qui te vendent LA méthode pour enfin kiffer ta vie, comme si c’était facile, ça me gave… ils me mettent les nerfs !
Argh, en écrivant ça, je me dis que c’est aussi ce que je fais, te filer LA méthode pour kiffer ta vie, avec le concept de « libérer ta connasse intérieure » (si tu sais pas de quoi je parle, tu peux le découvrir dans cet article + vidéo: Accueille ta connasse intérieure !, et puis tu peux aller par ici pour télécharger l’ebook des 7 leçons de ta connasse intérieure pour kiffer ta vie)….
Putain, mais alors… peut être que je l’ai compris LE truc en fait ?!
Alors ce sentiment d’incomplétude… Ça serait juste une histoire que je me raconte !*
T’as déjà remarqué que parfois tu te fais un film dans lequel ce que tu vis est super pourri et ça te bouffe de l’intérieur, et puis t’as une nouvelle info qui vient mettre un nouvel éclairage sur la situation et d’un coup elle est plus du tout pénible, genre en fait, ben t’avais pas de problème ?!
Dans ce genre de situation, t’as 2 choix.
Option 1 : rester accrochée à l’histoire que tu t’es racontée (on a parfois ce réflexe à la con de continuer un truc qu’on sait foireux pour pas s’avouer qu’on a perdu son temps ou qu’on était à côté de la plaque – ça s’appelle aussi « biaiser la réalité pour valider qu’on a raison d’avoir fait ce qu’on a fait », ou « être de mauvaise fois »).
Option 2: choisir la nouvelle version de l’histoire et plonger dedans avec les nouvelles possibilités qu’elle ouvre à toi (vas-y, tu télécharges le nouveau scénario, et tu choisis le rôle que tu veux jouer).
Vu de l’extérieur, ça peut créer un truc du genre : faut être vraiment con pour prendre l’option 1. Mais en vrai, reconnaître qu’on a merdé est parfois tellement souffrant (parce qu’on en fait un pataquès, genre plus personne va m’aimer parce que j’ai loosé) qu’on préfère rester dans notre merde et se trouver des (fausses) bonnes excuses pour se rassurer sur le fait qu’on a fait ce qu’il fallait.
Alors pour éviter de souffrir et rester dans ses scénarios pourris, y a un truc assez fun : reconnais la connasse qui est en toi, et accueille la avec humour !
Oui parce que pour rappel : trop de sérieux dans ta vie te fais devenir rigide et chiante.
Si t’as du mal à trouver ta connasse intérieure, fais moi signe. J’ai un talent naturel pour la dénicher (bon ça peut remuer des choses en toi et te challenger, mais t’as le droit de me traiter de connasse quand j’y arrive. Ça aide parfois à faire passer la pilule et puis ça nourrit ma connasse à moi ;).
Allez je te laisse choisir ton film et tes personnages favoris.
Much Love ❤️
Julie
*et tu sais quoi : cette sensation qui me parcours le corps chaque matin et pour laquelle mon mental s’est pris la tête à moultes reprises pour trouver une réponse, et ben ce matin, j’ai plongé dedans sensoriellement.
Et devine quoi : cette sensation elle me dit pas que je suis incomplète et que j’ai un truc à trouver, elle me dit juste que putain faut que je me mette en mouvement ! Cette énergie à fleur de peau, c’est mon feu qui demande à s’exprimer dans la matière !!!
Genre là je viens d’accueillir la cruche qui s’exprime en moi et qui cherche des explications mentales au lieu de vivre sa putain de vie.