Tu connais la différence entre être humble et te dénigrer ?
Tu connais la différence entre être humble et te dénigrer ?

Tu connais la différence entre être humble et te dénigrer ?

 

Hello toi.

Tiens, est-ce que tu as conscience de tes qualités ?

Identifier et mettre des mots sur mes qualités est un exercice qui a longtemps été très pénible pour moi. Et là récemment, je me suis rendu compte que c’est devenu assez facile… En fait, je les connais grâce à mes vêtements. Ca peut paraître dingue mais en identifiant les vêtements qui me correspondent, j’ai un accès direct à ce qu’ils racontent sur ma personnalité et sur mes forces naturelles (#soulclothing). Du coup c’est comme une carte mentale de mes qualités, disponible à la demande.

Ouais, j’ai conscience des forces qui m’habitent ! Et pourtant… ce n’est pas forcément évident pour moi d’en parler ou de les afficher, sans avoir l’impression de vouloir me mettre en avant. Y’a comme une petite voix qui susurre que dire du bien de soi… et bien c’est mal !

Alors le dénigrement n’est pas loin.

Le dénigrement (appliqué à ta propre personne), c’est relativement simple, c’est quand tu dis du mal de toi-même. Et d’ailleurs il est assez facilement identifiable si tu te mets à l’écoute de ton critique intérieur (cette petite voix qui te dis –version courte- que t’es nulle ou que t’aurais dû faire mieux), ou si tu écoute ta vraie voix dans le cas où tu as pris l’habitude de te parler à toi-même et de t’insulter à haute voix. Moi généralement je me traite de clète, ou de conne, ou de connasse (bon pour la connasse, en fait c’est pas vraiment la même chose parce que je l’aime bien ma connasse intérieure, alors il y a un côté affectueux quand j’utilise ce terme… mais bon, ça c’est une autre histoire, dont je vous ai déjà parlé d’ailleurs, par ici : Et toi, tu l’acceptes ta connasse intérieure ? ).

Mais parfois, le dénigrement il prend une forme plus sournoise, en t’empêchant de dire du bien de toi. En fait, il se déguise en fausse humilité ! C’est quand tu commences à dire ou à penser du bien de toi, à reconnaitre tes qualités, tes compétences, et puis que d’un coup tu t’arrêtes parce que te dis « ohlala, c’est pas bien de me mettre en avant comme ça ! » ou un truc du genre « non mais pour qui tu te prends ! », qui peut être suivi d’une forte appréhension comme « Aaaaah, mais qu’est ce que les gens vont penser ?! ». Ah tu croyais que ça c’était de l’humilité ? Ben non, c’est juste de l’auto-censure et de l’auto-sabotage.

Parce que la vraie humilité (au sens noble) c’est quoi ? Ben c’est quand tu reconnais tes limites. Quand tu reconnais tes faiblesses ou tes « défauts ». Mais si tu veux être intellectuellement honnête et faire le tour de la question : tu ne peux pas reconnaître tes défauts sans reconnaître tes qualités. Parce que l’un ne va pas sans l’autre, d’ailleurs tu connais l’expression « avoir les défauts de ses qualités ». Et du coup ça donne aussi « avoir les qualités de ses défauts ». Ben oui, pourquoi il faudrait mettre en avant ses défauts et ses manquements et de l’autre côté ne pas montrer ses qualités et ses réussites ? Oui, pourkwaaaaaaa ???

Parce qu’on a été éduqués comme ça !

Ben ouais, on a été éduqués comme ça… et alors ?!

Alors ce qui est bien, c’est qu’il n’y a pas d’âge pour envoyer chier les conventions, les normes bien-pensantes et autres poids qui nous entravent et nous empêchent de reconnaître notre propre valeur. Donc tu peux décider que c’est aujourd’hui que tu t’auto-plébiscites et que tu célèbres tes qualités !

Et après il sera encore temps d’accueillir ton côté obscur, cette partie qui fait aussi partie de toi et qui complète ton humanité. Parce que ta vulnérabilité et ta force son indissociables et que c’est en elles que réside ta beauté.

Mais là maintenant tout de suite, ce que je t’invite à faire, c’est de prendre un (grand) papier et lister toutes les qualités que tu identifies chez toi. Tu les listes et puis tu prends le temps de les intégrer et de les ressentir chacune à l’intérieur de toi (et si ce sont des défauts qui te viennent, tu te débrouilles pour trouver comment ce truc peut s’avérer être une qualité dans un autre contexte).

Et quand tu les as identifiées, partage-les ! (histoire de bien les ancrer, et de t’autoriser à les reconnaître publiquement, genre ici par exemple).

Much love ❤️

Julie

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