Qu’est ce que je fous là ?
Cette question, vous vous la posez peut être.
Je me la suis posée longtemps. Je crois que je me la pose depuis que je suis gamine. Je me souviens de cette fois où j’étais assise sur le rebord de ma fenêtre, à regarder le ciel étoilé. Ce jour là j’avais la réponse à l’intérieur de moi, et j’ai choisi de ne pas l’écouter. Ce jour là j’ai senti que je faisais partie d’un tout. J’ai senti quelque chose de plus grand que moi. J’ai senti la plénitude de la vie. Et j’ai pris peur. Peur parce que j’ai senti que ça me dépassait, que ça allait au delà de mon esprit rationnel et de tout ce que je pouvais expliquer avec des mots. Au delà de ce qui était admissible dans mon environnement.
J’ai vécu ce jour là le conflit intérieur entre mon intuition et ma partie rationnelle. Et c’est la seconde qui a gagné. Je me rends compte aujourd’hui que ce jour là je me suis coupée en 2. Parce qu’à l’époque je n’avais pas la ressource pour unifier ces 2 parties de moi.
Alors je me suis cachée à moi même l’existence d’un morceau de moi. J’ai considéré mon monde intérieur comme une abîme m’empêchant d’être adaptée à ce qu’on attendait de moi (ou ce que je pensais qu’on attendait de moi). Et j’ai commencé à me sentir incomplète.
Mais malgré tout je suis restée connectée à ce grand tout, à l’univers tout entier et à chacune de ses parties. Inconsciemment.
Pendant plusieurs années, je l’ai mal vécu. Je me sentais à part. Je ne comprenais pas pourquoi je me sentais à la fois si différente et si commune. Je ne comprenais pas comment je pouvais me sentir si déconnectée des autres et à la fois me sentir reliée à chacun d’eux (dans ce qu’ils ont de plus beau comme de plus sombre). Aujourd’hui j’ai compris que suis un fragment du tout et le tout tout entier.
Longtemps je n’ai vu que la partie la plus noire de l’humanité, je me suis baignée dedans à en être écœurée. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps (non, pas toutes, mais à l’époque je ne connaissais que les larmes de tristesse et de colère). J’ai envisagé de mettre fin à cette vie qui n’avait pas de sens à mes yeux.
Et puis la Vie a crié. Elle a crié que cette expérience sur terre ne se résume pas à la noirceur des choses. Elle a crié son envie de voir de l’autre côté. Elle a crié son EnVie. Elle a manifesté son pouvoir créateur dans sa forme la plus puissante : la création de la Vie elle même.
Et mon fils est arrivé. Et je n’ai plus jamais pensé au suicide depuis (l’assurance vie la plus efficace que je connaisse). J’ai longtemps culpabilisé de l’avoir mis au monde dans ce monde que je continuais de ne pas accepter. J’ai culpabilisé jusqu’à ce que je comprenne que son existence dépasse de loin mes choix et ma vision des choses. Il est un être à part entière, qui me rappelle chaque jour à quel point la vie est intense et à quel point elle n’a de sens que si nous la vivons en étant nous même. Et avec lui à mes côtés, j’ai décidé de focaliser mon attention sur la beauté des choses et de ne garder que ce qui est essentiel.
Alors j’ai compris ce que je fous ici, sur cette terre. Je suis ici pour expérimenter ce que c’est d’être moi tout entière. Je suis ici pour me connecter à l’essence même de la vie et à son intensité. Je suis ici pour révéler la lumière en toutes choses.
En fait, je suis « Révélatrice de lumière ». Haha, si j’avais cru un jour oser écrire ça.. Je me souviens encore du jour où j’ai eu cette évocation lors d’une méditation (je m’étais dit que ça serait vachement plus facile pour moi si je savais précisément ce que j’ai à offrir au monde). Et je me suis dit dans la foulée : et ben ma fille, rien que ça ?! Te v’la bien avancée avec un titre qui vire au mégalo.
Et ben en fait si, j’ose l’écrire : je suis « Révélatrice de lumière » et je suis là pour vous si :
– Vous êtes une femme (bam, 50% de clients en moins, mais c’est pour la bonne cause. Même si un jour peut être je bosserai avec des mecs, des vrais, de ceux qui ont compris que pour être entier et complet ça nécessite de se connecter à sa part féminine et d’accepter sa vulnérabilité) ;
– Vous ressentez une lumière, une flamme, un feu intérieur mais vous n’osez pas le laisser briller (autrement dit qqch vous appelle de l’intérieur mais vous le remballez pour des raisons diverses et variées, témoignant souvent d’une créativité débordante) ;
– Vous ne vous autorisez pas à exprimer qui vous êtes de peur du regard des autres, de peur de ne pas être à la hauteur, de peur de décevoir, de peur de ne pas être aimée (et bizarrement du coup vous vous sentez incomplète et/ou déconnectée d’une partie de vous et vous voulez que ça change) ;
– Vous êtes particulièrement ancrée dans notre culture judéo-chrétienne et avez assimilé parfaitement l’utilisation des opérateurs modaux de nécessité (et oui, les « il faut » et les « je dois » n’ont plus de secrets pour vous, mais ça commence sacrément à vous gaver et vous épuiser, donc maintenant ça suffit) ;
– Vous avez un mental body buildé qui s’est approprié tout l’espace et vous finissez par croire qu’il a toujours raison (mais quand même une partie de vous ne le supporte plus et vous êtes déterminée à prendre des mesures) ;
– Vous en avez marre de vous battre contre vous même pour éliminer vos défauts et une partie de vous vous a soufflé qu’en fait les défauts ça n’existe pas (ben oui, ce sont des forces qui ne s’expriment pas au bon endroit), alors vous voulez comprendre vos modes de fonctionnement pour créer un environnement qui vous permet de les exploiter et d’être pleinement vous même ;
– Vous savez que vous pouvez y arriver seule mais là vous avez besoin d’un coup de pouce, d’un coup d’accélérateur, d’un déblocage, de clés de compréhension, d’outils pour vous recentrer, d’un anti-parasitage pour être à l’écoute de vous même, d’autre chose ?
Dites moi tout, de quoi avez vous besoin ? Qu’est ce qui vous bloque ? Comment puis-je vous aider encore plus précisément ?
Et si vous ne le faites pas pour vous, faites le pour le monde, il a besoin de gens qui incarnent leurs forces et leur unicité au quotidien (ou 1 jour sur 2, ça serait déjà pas mal).
Much love ♡
Jul.
« Reveal the light inside »